Un message de Didier Guiserix daté du 29 Juillet 1999
dguiserix@excelsior.fr
Hum, désolé de tant tarder à intervenir, mais j'était comme qui dirait un peu débordé ces derniers jours...
Tout d'abord, un profond et sincère merci à tous les messages de soutient, ça fait du bien, vraiment.
Voici l'état des choses, au jour d'aujourd'hui.
- D'abord, il est injuste de villipender Excelsior. Notre vénérable éditeur à tenu le journal à bout de bras un temps certain en attendant une embellie, qui n'est pas venue. Sans mettre en péril la maison d'édition qui a les reins solides, les sommes évaporées auraient de quoi vous donner des vapeurs.
Deuxièmement, le PDG d'Excelsior, Paul Dupuy, a fait un geste très élégant qui me donne une chance de reprendre le titre et de tenter de le faire perdurer (avec divers arrangements techniques qu'on voit rarement en presse afin de nous donner le temps de nous retourner).
Et si (si...) une formule est trouvée pour faire vivre le magazine, les abonnés recevront les numéros qui leurs sont dûs (les hors-séries n'étant plus d'actualité, les abonnés au couple jaune-rouge verrons leur abonnement prolongé).
Enfin, l'arrêt ne se fait pas en plein vol, et nous pourrons sortir le numéro 122, fin septembre.
Donc de ce côté, si l'arrêt est ferme et définitif dans le cadre d'Excelsior (inutile de pétitionner), tout n'est pas fini (jusque là tout va bien...)
- Les diverses options qui s'offrent à nous sont soit de mettre des sous dans une société d'édition et de ressortir le magazine tout seuls, soit de trouver un partenaire, pas forcement lié au jeu d'ailleurs.
Diverses solutions se présentent. Le problème est de rapidement déterminer ce qui est viable ou pas. Il est évident que si l'une d'elle se concrétise, Casus changera plus ou moins de physionomie.
A dire vrai (je répéterai sans doute ça plus tard), si vous voulez soutenir Casus, le plus efficace sera de l'acheter à ce moment là au moins trois ou quatre numéros, même si au début il vous semble bizarre, en émettant des commentaires par courrier ou sur le net (on va s'arranger pour avoir au moins des e-mail ou de conserver un site), car plus la formule est différente, plus elle aura besoin de "réglages".
Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant, car les solutions qui s'offrent sont pour le moins "contrastées", et que certains membres de la rédac sont en vacances: mais il va falloir faire rapidement des choix (dont certains un peu raides), et même si la parution du premier numéro d'une nouvelle série risque de déraper vers décembre ou janvier, vous serez informés je pense (j'espère) vers fin août des décisions prises.
Donc pour l'instant, vraiment rien de sûr, mais tout de même le coeur bat encore et le cerveau fonctionne.
Not quite dead!
Didier Guiserix
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