Deuxième jour d'enquête

A Drouot

William G. - Bon, je cherche dans un premier temps des archives de l'epoque... et je me pose les questions suivantes :
- Legrand a t'il bien achete le livre comme il le pretend? (ben on sait jamais)
- y etait il en personne ou etait il represente par une tierce personne
- puis je avoir le nom du sir? (plusieurs solutions, par quelqu'un qui y etait, parce qu'il est connu, parce qu'il a achete autre chose)
- c'etait une vente de quoi (livres, divers, occultes (a la mode a l'epoque), d'une famille)
- Le livre appartenait a qui avant? acheté combien?

Effectivement, c'est toujours plus facile quand on connait la maison. le chef comptable te laisse accéder sans problèmes aux archives et te file même un petit coup de main pour les trouver. Legrand a effectivement bien acheté le livre en avril 14. Le même jour, un certain Sir Eric Lee a acheté plusieurs autres livres (des traités de médecine médiévale). Le commissaire priseur de l'époque ne se rappelle plus de Lee (ça fait 5 ans quand même) mais il se souvient qu'il s'agissait d'une vente de livres anciens, suite à la faillite d'une librairie. D'après la liste des objets, le Liber Lacrymae était le seul livre occulte du lot.

C. de Mareuil se démène

Christophe de M. - En attendant la réponse de Toulouse, je passe un petit coup de téléphone à Monsieur Legrand (le père pour les distraits) pour lui poser quelques questions complémentaires :
- Outre celle qui vous a été volée, y a-t-il, à votre connaissance d'autres copies du Liber Lacrimae ? Si oui, qui les possède et où sont elles ?
- Vous qui connaissez bien le milieu des livres anciens, qui pourraient être les achetteurs potentiels de ce livre ?
- Entre son achat à Drouot, en 14, et le vol, il y a quelques jours, avez vous reçu des offres d'achat pour le Liber Lacrimae ? L'avez vous proposé à la vente à quelqu'un ? Si oui, qui dans les deux cas...
Si je n'arrive pas à l'avoir au téléphone, je me fend d'une petite visite... là ou il est...

Lorsque tu appelles chez les Legrand, la bonne t'apprend que M.Legrand est absent car il est allé faire une déposition de vol au commissariat.
En outre, vous recevez une réponse de Toulouse qui vous apprend que le livre en question est toujours à l'Université.

A la pension

Ildefonso G. y R. - Ce que je pensais faire : etant plus doue pour le baratin que pour jouer les monte en l'air, je pensais discuter avec Monsieur le Gerant de la pension et quelques pensionnaires, quitte a les occuper, pendant que certains iraient musarder dans la chambre de Morton - discretement of course.

Dans notre enquete a la Pension, nous prenons l'air le plus journalistique possible. Nous voulons ecrire un article sur quelques heros de guerre meconnus, et leur vie de grand blesse au quotidien. Il faut que ca emeuve dans les chaumieres, donc je suis pret a recueillir tous les petits details, les plus insignifiants.
L'idee est que mes collegues, eux, visiteront la chambre pour la photographier sous toutes les coutures. Ils seront d'autant plus tranquilles pour le faire, que je vais solliciter les temoignages de tout le monde et prendre d'abondantes notes en promettant a chacun qu'il sera cite en bonne place.
Au besoin William ou Isidore (il nous accompagne ?) aura recupere un appareil photo pour faire plus vrai. Je pense que William en a un pour vanter les pieces de collection a ses clients sans les deplacer, non ? Donc à la pension, je pose les questions et William reclame l'acces a la chambre (le moins de monde possible pour prendre des photos dans les meilleures conditions !)
Questions posees aux gerant et aux pensionnaires

- les habitudes dudit Morton : sortait il souvent ? aimait il les vieux bouquins ?
- date et duree de son/ses sejour(s)
- les visiteurs eventuels qui le voyaient a la pension ? sont ils connus ? Y en a t il un qui pourrait etre Hugh Wilson, un autre du nom de Eric Lee ?
- description physique : est ce que ca cadre bien avec le balafre de l'hotel ?
Si j'en vois un qui a l'air d'en savoir un peu plus que les autres (voisin de chambre), je compte le cuisiner habilement (???) pour obtenir des details d'apparence anodin (faisait il du bruit, heures d'entree-sortie, visiteurs 'discrets' qui auraient echappe aux autres...)

William G. - bon, ben discretement, l'air de rien, je demande le numero de chambre et demande si il serait possible de jeter un coup d'oeil?
Vous comprenez monsieur le gerant, ca ferai enormement avance l'article que je desire ecrire pour le journal l'aurore, et je n'hesiterai pas a preciser que votre pention a ete d'une grande, et que dans ces locaux impecables, nous avons trouve des indices. Et comme, monsieur le gerant, vous etes trop intelligent pour etre sensible a la flatterie, vous comprendrez qu'il serait plus qu'important que j'accede a cette dite chambre. Le journal ne manquera d'ailleurs pas de vous dedommager...
Il faut effectivement le moins de monde possible, a cause de l'éclairage qui risque d'etre perturbe, et apres ca marque la bande de magnesium... vous ne voudriez pas faire ca messieurs dames...

Le patron de la pension a l'air effectivement impresionné par votre manège. Un peu soupçonneux au départ, il se laisse vite embobiner d'autant plus que les autres clients, dans l'ensemble, sont ravis de raconter leur vie au pauvre Ildefonso. Le patron insiste quand même pour accompagner les investigateurs pendant la visite de la chambre. En plus, il laisse très peu de William pour photographier : La chambre de Morton est une petite pièce blanche, parfaitement en ordre. Bien en évidence sur la commode, un indicateur des chemins de fer du Nord, ouvert à la page "Arras-Béthune". Dans la commode, un double de son dossier militaire (en anglais). Sur la table de nuit, un petit carnet de notes. (il est possible d'embarquer carnet et dossier militaire discrètement).

Une fois sortis de la pension, vous pouvez consulter le carnet et le dossier militaire que vous avez trouvés dans la chambre de Morton. Toux deux sont en anglais.

A l'Ambassade

Jeanne A. - Je me rends, au consulat, pardon à l'ambassade du Royaume uni et j'explique que je recherche des amis de mon défunt fiancé dont il m'avait parlé dans ses lettres du front, Messieurs Wilson et Morton...

Les employés de l'Ambassade ne font aucun problème pour ton histoire. Ils passent leurs journées à voir défiler des veuves éplorées. Il y beaucoup de monde, et tu passes toute la matinée à attendre. Tu obtiens les renseignements suivants :
"Le première classe John Morton s'est engagé volontairement en 1914. Bien noté par ses supérieurs. Réformé en 1917 après une grave blessure à la tête. Le Dr Hugh Wilson est médecin major à l'hôpital militaire d'Arras. Il a de brillants états de service depuis son engagement début 1916. Voilà, c'est tout mademoiselle. Veuve suivante !"

Jeanne A. - Après avoir passé une matinée assez frustrante, je dois le dire, je retourne visiter Joséphine LEGRAND :
voyons Joséphine,récapitulons, quand la dernière visite de Hugh a-t-elle lieu exactement et racontez moi tout ce qui s'est passé ce jour là ?"

La pauvre Joséphine est toujours en larmes. Elle se souvient. La dernière fois qu'elle a vu Hugh, ils sont allés se promener puis il l'a raccompagnée chez elle. Ils ont croisés un type devant son immeuble qui a regardé Hugh bizarrement et l'a appelé d'un autre nom (elle ne se rappelle plus duquel). Hugh n'a pas répondu. Il avait pourtant la'ir très nerveux en entrant chez elle. Elle est allé faire une tasse de thé dans la cuisine, tous les autres membres de la famille étaient absents à ce moment là. Et Hugh avait disparu quand elle est revenu en laissant un vague mot comme quoi il était pressé. Deux jours après elle appellait son hôtel pour découvrir qu'il était parti.

Le War Office

Jonathan Mc K. - Alors je dégotte un téléphone et voilà le sympathique message que j'envoie chez les Londonniens:
"Good Evening (?) Misters, Je m'appelle John White, colonel de la Royal Air Force. Il y a peu, un médecin militaire du nom Hugh Wilson et j'aimerais bien connaître son dossier pour pouvoir envoyer mes condoléances à toute sa famille."
C'est un peu gros mais je pense que ça devrait jouer!

 

Les investigateurs se retrouvent pour mettre en commun leurs découvertes et déductions.

 

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