Remarque : si vous n'avez pas suivi les groupes de Toulouse et de Paris jusqu'ici, il vous faut d'abord lire les pages correspondantes : Paris et Toulouse...
Les "Toulousains" retrouvent avec joie Jeanne Ardouin chez les Legrand.
Jeanne A. - Je leur raconte mes tribulations et cherche à me renseigner sur Villerwal, où ce que c'est ? Ça ne m'étonnerais guère que ce soit pas loin d'Arras, chef lieu du Pas de Calais...
Gabriel M. - Je suis heureux de revoir jeanne et demande des nouvelles de nos autres investigateurs.
Vous vous mettez mutuellement au courant de ce qui s'est passé entre temps. Joséphine Legrand ne semble pas avoir été blessée. Par contre, du point de vue psychologique, elle semble très choquée et n'a pas prononcée un mot depuis qu'elle est revenue à elle.
Tes recherches, Jeanne, confirment effectivement que Villerwal est un village situé non loin d'Arras, pile sur la ligne de front. Il a été complètement ravagé par la guerre.
Quant à toi, Gabriel, les éditions Zombi t'annoncent qu'elles seraient très heureuses de publier l'article sur les aventures que tu es en train de vivre.
Jeanne A.
Récapitulons,
Wilson serait Atkins ressucité, vraisemblablement avec les
informations glanées par Lee. Pourquoi si ça marche Lee
aurait il envoyer Atkins faucher le livre des Legrand. Y
aurait-il des effets ou des conséquences néfastes que le
livre décrirait ou donnerait une possibilité d'éliminer ?
Gabriel toi qui au péril de ta santé mentale a parcouru le
livre maudit, quelque chose te reviendrait-il à ce sujet
?
Maintenant cet hôpital qui en pleine guerre alors qu'il est
débordé par les blessés accepte des morts est hautement
suspect... D'après la localisation de Villerwal, ce serait
celui d'Arras. Pas de nouvelles de nos amis ne serait-i
pas judicieux de les y rejoindre ?
Je ne suis pas forcément convaincue, mais s'il faut faire
avancer le schmilibibilic...
Je vais voir le commissaire Lepetit, un grand commissaire.
Monsieur le commissaire, j'ai été positivement éblouie
par le brio, l'adresse et la diligence dont vous avez fait
preuve en sauvant mon amie Joséphine. Mais, il y a une
affaire privée que vous pourriez m'aider peut-être à
résoudre et qui est connexe à celle-ci. Je vous ai déjà
expliqué que le fiancé de Joséphine avait disparu. Je
cherche à le retrouver pour savoir si cette disparition est
volontaire et s'il s'agit d'un ignoble individu qu'il vaut
mieux qu'elle oublie ou si c'est accidentel.
Si vous pouviez retrouver ce Sir Lee qui aurait été en
rapport avec lui, ce serait tellement gentil de votre part.
Je sais bien qu'il s'agit d'une affaire privée, mais moi,
faible femme, je ne dispose pas de vos moyens et votre
intelligence pour débrouiller tout ça. Et puis il ne s'agit
que de localiser un noble anglais. Ce devrait être enfantin
pour un homme tel que vous.
Je papillone des cils que j'ai fort longs...
Le commissaire a l'air effectivement impressionné par ton beau sourire. Après t'avoir fait promettre un diner en tête à tête au restaurant la semaine prochaine. Il met trois hommes sur l'affaire. Deux heures plus tard, en fin d'après-midi. le commissaire te téléphone pour te dire que le docteur en médecine et biologie Sir Eric Moreland Lee, décoré du Distinguished Service Order, est mort le 27 mars 1915 à Arras. Ce sont les seuls renseignements contenus dans son dossier à l'Ambassade britannique.
Christophe de M. -
Bravo Jeanne, belle initiative !
Donc moi je commence par tenter ma chance avec M'sieur Legrand :
Vous savez mon bon monsieur, ce qui vient d'arriver à votre fille est
effectivement
tragique, mais je crains que ce ne soit pas le pire. Si ce que nous avons
réussi à
apprendre à toulouse est exact, il semblerait que l'ouvrage que l'on vous a
volé soit
extrèmement dangereux. Si nous ne réussissons pas à arrêter cette affaire,
cela risque de
faire un scandâle (j'aime bien mettre un accent sur ce mot... verbalement ça
appuie là où
ça fait mal...) dont vous avez de grandes chances d'être le centre. Et
croyez moi, je
vous aide bien sur parceque je vous aime bien, mais aussi parceque je n'ai
vraiement
aucune envie d'être éclaboussé par ce qui risque de nous péter à la figure.
Non, croyez
moi, il faut tout faire pour arrêter cette affaire avant qu'elle n'aille
trop loin. Je
n'ai pas envie d'être obligé de rester cloitré dans mon chateau jusqu'à la
fin de mes
jours ! Et encore, dans ma province les choses devraient être plus calmes et
amorties,
mais vous, ici, en plein Paris, ça risque d'être terrrrrrrible...
Non, il faudrait vraiement que vous nous aidiez dans les recherches
bibliographiques sur
le Liber Lacrimae (quels ouvrages en parlent ou le citent dans leur
bibliographie de
référence) ou sur ce YOaagh Soothoth... N'est-ce pas M. Legrand que vous
allez nous
aider ? L'honneur de votre fille est en jeu !
S'il se fait tirer l'oreille, j'insiste sur la même veine... Si tu veux,
m'sieur le
gardien, on peut poursuivre la conversation par mail en "role playing".
S'il marche, je vais essayer de voir du coté du "Who's who" (après tout,
j'ai moi-même
quelques quartiers de noblesse, que diable) sous un prétexte vaseux pour
essayer de
trouver des infos sur ce "sir Lee", dans le style "J'ai rencontré il y a
quelques
semaines maintenant un noble britanique dans une réception chez la Baronne
de la Tronche-
en-biais (enfin là je dis le vrai nom d'une baronne qui donne plein de
fètes, je dois
bien connaitre ça... Ou si je ne le connais pas, j'appelle mon frère au
chateau qui, lui,
doit connaitre). Un certain sir Eric Lee, ou Edgar, ou Edouard, enfin un
prénom en E
quoi... Je souhaiterais le retrouver pour l'inviter à une châsse sur mes
terres (ça fait
bien ça, organiser une châsse), nous en avions parlé lors de la réception,
mais je
n'arrive pas à retrouver ses coordonnées pour lui adresser
l'invitation...
M.Legrand semble peu intéressé par l'affaire car il pense avant tout au bonheur d'avoir récupéré sa fille. Quant à Yoag stot, il n'en a jamais entendu parler. Pour Lee, il ne connait pas non plus ce nom, mais il vous suggère de vous renseigner auprès de l'Ambassade britannique, le type en question est probablement Anglais.
Gabriel M. -
Je pense qu'avant d'aller à arras il faudrait se renseigner sur les
recherche des trois qui sont déjà partis la bas.
Christophe de M. -
Alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
On n'a plus de Lee sous la main, le commissaire Camambert,
heu... Maroilles, non... mince, c'est pas Livarot non plus,
ni Munster... C'est commen son non déja à ce petit crétin?
Ah ben oui, c'est ça, Lepetit ! Donc, je crois qu'on a
tiré tout ce qu'on peut de Lepetit, alors maintenant ?
On va voir ce qui se passe du coté d'Arras ? Si c'est ça,
on peut essayer quelques coups de téléphone si il reste un
hotel debout là haut, pour essayer d'avoir de leurs
nouvelles ce soir et on "monte" demain.
Ou alors on essaye de faire nous-même les recherches que je
proposais à M'sieur Legrand de nous aider à faire, c'est à
dire sur la bibliographie attenante au Liber Lacrimae et à
YOaagh Soothoth avant de se décider.
Ou bien on plaque tout ce beau monde, puisque maintenant M.
Legrand semble s'en contrefoutre, et on rentre chez
nous...
Tu réussis à joindre vers 19 heures l'unique hôtel d'Arras qui t'apprend que les "trois Messieurs" sont partis tôt ce matin et ne sont toujours pas rentrés, malgré la tempête effroyable qui sévit sur la région. A Paris aussi il pleut beaucoup maintenant et le vent s'est levé.
Jeanne A. - entre ses dents
Décidément, je crois que je vais me prendre une petite
flasque d'alcool de menthe et me résigner à faire le voyage
avec le fou volant et sa drôle de machine jusqu'à Arras.
C'est là-bas que tout se joue, je crois.
Gabriel Marochin Je pense qu'avant d'aller à Arras il faudrait se renseigner sur les recherches des 3 qui sont déjà partis là-bas. Au fait qu'est ce qui est arrivé à Joséphine ? Et où-est notre ami qui était resté à paris avec Jeanne ?
Christophe de Mareuil Bon, ben si tout le monde semble décidé à aller à Arras, on va y aller... Mais vu la météo, on va devoir prendre le train... Mais pourquoi tout le monde a-t-il l'air si content d'entendre cette mauvaise nouvelle... Bon, un coup de fil à la compagnie des chemins de fer du Nord pour savoir à quelle heure est le premier train pour Arras, et au dodo... Avant de dormir, je repasse un petit coup de chiffon et d'huile sur l'artillerie que j'ai amenée de chez moi et je mets les cartouches 000 (triple zéro) à sanglier dans les cartouchières... Ce genre de truc ça vous coupe un bonhomme en deux à 10m sans même avoir besoin de viser... Ca peut être utile si les copains n'ont pas refait surface...
Jeanne Apparemment, Atkins, pseudo Wilson connaît ou, du moins, a été en contact avec Lee. Sinon comment aurait-il entendu parler du Liber Lacrymae. Point commun, ils seraient morts tous deux près de ce fameux hôpital d'Arras... C'est pourquoi, à pied, à cheval, en voiture, avion, train ou autre, je suis d'avis que nous devrions rejoindre les compagnons dont nous n'avons plus de nouvelles.
Christophe de Mareuil OK, si Gabriel en est d'accord, je l'ai proposé : comme la météo ne semble pas permettre de prendre l'avion, on saute dans le premier train demain matin. Je me charge de l'artillerie de campagne : lors de mon escale sur mes terres (juste avant de descendre à Toulouse, con), j'avais remonté des fusils à sanglier (avec munitions) en même temps que mes chemises propres. On devrait donc avoir de quoi se défendre. J'essaye de rappeler l'hôtel avant de prendre le train et, si je n'ai pas nos camarades, je demande à l'hôtelier de leur faire passer un message pour leur dire qu'on arrive. Qu'éventuellement il trouve une bonne âme pour aller porter le message à l'hôpital anglais où ils ont dû passer la nuit et que je dédommagerais la personne qui s'en chargera. Par téléphone, je ne peux que donner ma parole d'honneur et ma parole d'officier. En 1919, cela compte encore ces choses là.
Toujours pas de télégramme d'Arras. Et l'hôtelier n'a toujours pas de nouvelles d'eux. Il te confirme qu'il fait un très mauvais temps à Arras. Pour le voyage, le premier train est le lendemain à 7 heures. Le trajet durera sans doute plusieurs heures. Si vous êtes plus pressés et plus riches, il y a aussi l'automobile. Certes, c'est assez dangereux sur des routes détrempées, mais vous pourriez sans doute arriver à Arras beaucoup plus rapidement. (d'autant plus que les événements que vous avez vécus doivent vous pousser à vous inquiéter pour vos camarades qui ne répondent pas)
Christophe de Mareuil Mais comment n'y ai-je pas pensé plus tôt à l'automobile ! Je dois avoir les moyens non ? Puisque je cherchais à acheter un avion (cf. mon background), soit j'en ai déjà une, soit j'ai les moyens d'en louer ou d'en acheter une. Ca marche pour tout le monde la voiture ? Alors on fonce ! Je propose un départ quasi immédiat, juste le temps de se changer, de prendre quelques affaires propres et l'artillerie (n'oublions surtout pas l'artillerie) et on y va. On fait de nuit ce qu'on peut faire (c'est à dire jusqu'à une dizaine de km de la ligne de front, si je me souviens bien), et on finira à l'aube. Enfin si vous êtes d'accord...Bon sang de bonsoir, j'ai vraiment pas fait officier pour rien moi...
Jeanne Je ne sais pas si la vitesse des voitures de l'époque et l'état des routes, les conditions climatiques sont tels que nous gagnerons du temps en voiture mais si besoin est : "en voiture !". Je prends ma pelisse mon grand chapeau avec les aiguilles à chapeau en argent longues et acérées qui me viennent de ma grand-mère... Je suis prête à tout...
Christophe Disons que les routes en approchant d'Arras doivent avoir une sale tête, mais jusqu'à une dizaine ou une douzaine de kilomètres du front, cela devrait être très praticable et on devrait pouvoir tenir une moyenne de 40 à 50 km/h... Ce qui nous met Arras à environ 4 à 5 heures de route. Et en plus, on n'est pas obligé d'attendre 7h demain matin pour partir. Ca aussi ça fait gagner du temps à l'arrivée...Et Gabriel, qu'est-ce qu'il en pense ? Il est là Gabriel ? N'aie pas peur, avec l'automobile, je n'essayerais pas de faite des tonneaux ni des loopings...
Jeanne "Monsieur de Mareuil, auriez vous quelque part dans votre arsenal, un fusil à éléphant. Je ne suis qu'une fragile petite chose et je suis littéralement terrifiée par les implications de ces morts qui reviennent voler des livres etc..."
Christophe Mlle Jeanne, Si vous le permettez, en tant que grand amateur de chasse (comme toute personne de famille noble qui se respecte), je me permettrais de reformuler votre question autrement : savez vous tirer à la carabine ? Les armes dont je dispose sont à peu près toutes de puissance équivalente avec les munitions que j'ai prises. La différence est entre le fusil de chasse de calibre 12 à 2 coups, canons juxtaposés avec chevrotines qui peuvent être utilisés par quelqu'un ne sachant quasiment pas tirer, mais à 2 coups seulement, et les carabines qui ont en général 5 à 8 cartouches dans le magasin mais nécessitent de savoir tirer. Pour le pistolet et le revolver (les aviateurs de l'armée française ont eut 2 armes de poing de dotation standard pendant la guerre : un revolver 1892 de 8 mm d'ordonnance pour les sorties et un pistolet colt 1911 de calibre 45 ACP pour le service en vol), il est impératif de bien savoir utiliser ce type d'arme. Que choisissez-vous ?
Avant de partir à Arras avec nos trois compères, vérifiez que vous avez bien suivi l'enquête des autres investigateurs : à Arras pour Ildefonso Gomez y Riera, William Guimaëc et Jonathan Mc Kinley.
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